Communiqué de presse de l’ADFM – Press Release Morocco
Association Démocratique des Femmes du Maroc
L’ADFM tire la sonnette d’alarme quand à la mise en œuvre de l’égalité par l’actuel gouvernement.
Les informations, rapportées par la presse, de la première réunion de la commission interministérielle mise en place par le gouvernement et présidée par le Chef du Gouvernement pour assurer le suivi et la mise en œuvre du plan gouvernemental pour l’égalité des sexes, suscite des interrogations voire une inquiétude de la part du mouvement fémininste qui a tant lutté pour que le Maroc se dote d’un véritable plan d’action nationale pour l’égalité.
L’introduction du Chef de Gouvernement M. Benkirane, sensée mobiliser et impulser la mise en œuvre du dit-plan, s’est transformée en une mise en garde et des réserves justement sur ce point de l’égalité entre hommes et femmes. Voici donc le haut responsable de l’Etat, oubliant qu’aujourd’hui la nouvelle constitution, adoptée à une très grande majorité du peuple marocain, est fondée sur l’égalité entre les citoyens et citoyennes et fait obligation aux pouvoirs publics d’agir pour l’égalité entre les sexes (préambule et article 19 de la Constitution).
Le chef du gouvernement nous renvoie à un débat que l’on pensait clos depuis 2000 en se déclarant opposé à l’égalité entre les sexes à l’occidentale! Que signifie une telle déclaration émanant d’un haut responsable de l’Etat? constitue-t-elle une remise en cause des engagements internationaux du Maroc et notamment à l’égard de la Convention pour l’élimination de toutes formes de discrimination à l’égard des femmes, alors que les réserves à l’égard de cette convention ont été levées et que le Maroc a adhéré au protocole facultatif relatif à cette convention?
Ce n’est pas le seul message inquiétant qui a été transmis dans cette réunion. Peut on excuser l’ignorance de ministres sensés avoir adopté le plan dit “Ikram” à l’égard d’un concept aussi fondamental que le budget-temps alors que dès 1997-1998 une première enquête budget temps avait été faite par le Ministère de la prévision économique et du plan bien avant la nouvelle enquête en cours par l’actuel Haut Commissariat au Plan? Plus grave encore, comment expliquer que la seule Ministre du gouvernement, Mme Bassima El Hakkaoui qui a été chargée du dossier et sensée le porter ait été incapable d’expliquer le concept appelant au secours son collègue ministre de la Fonction publique, M. Abdeladim Guerrouj.
Le Chef du gouvernement ignore-il qu’il n’est possible de se rendre compte de l’apport économique des femmes et de leur contribution au bien être familial et social sans une approche fondée sur l’observation scientifique et sur des statistiques, des activités des femmes et de leur emploi du temps. Ignore-t-il que ce sont les préjugés et les affirmations stéréotypées sur le rôle des femmes qui constituent un des principaux freins à la pleine participation des femmes à la vie économique et par conséquent au développement?
Plus grave encore voilà que le Chef de Gouvernement se prononce contre la participation des hommes aux travaux ménagers comme si cela constituait une atteinte à leur virilité! Est ce là une spécificité culturelle du Maroc ou est ce l’émanation d’une vision profondément rétrograde du principal parti de la majorité sur le rôle et la place des femmes dans la société?
L’ADFM se dit indignée par les déclarations du chef du gouvernement et interpelle M. Benkirane pour accélérer la mise en œuvre des dispositions constitutionnelles en matière des droits des femmes et la mise en place de mécanismes clairs qui garantissent le respect des droits individuels et la jouissance des femmes marocaines de tous leurs droits
Global Progress Towards Gender Equality Has Stalled: IMF
The study, entitled “Women, Work, and the Economy: Macroeconomic Gains From Gender Equity”, sought to demonstrate the need to strengthen the role of women in the economy, arguing that a greater women labour force could raise global growth prospects and improve development.
Just having as many women in the labour force as men could boost economic growth by 5 percent in the United States, 9 percent in Japan, and 34 percent in Egypt, the IMF said.
The IMF found that female labour force participation rates (FLFPR) varied greatly across regions. East Asia and the Pacific saw the highest FLFPR at over 63 percent, while this rate dropped to around 21 in the Middle East and North Africa. Latin America and the Caribbean experienced the highest growth in FLFPR over the last two decades (a 13 percent increase), while the rates in North America and Europe have stayed broadly consistent during the same period (around 55 percent and 50 percent respectively).
Meanwhile though the gender wage gap was slowly decreasing, across advanced economies, the difference between male and female wages remained at 16 percent.
“Occupational segregation and reduced working hours, in combination with differentials in work experience, explain around 30 percent of the wage gap, on average,” according to the IMF.
IMF Managing Director Christine Lagarde told Reuters that the world has faced difficultly in sustaining momentum on gender equality after the great progress during the 1950s.
The global recession has also complicated the problem. In advanced economies, fewer women than men lost their jobs during the initial years of the crisis (from 2007 to 2009), as job losses were concentrated in male-dominated industries like manufacturing and construction; but from 2011 to 2012, women continued to lose jobs while the unemployment rate for men stabilised or fell.
The IMF called for a range of policies to support female labour force participation and gender wage equality. This included fiscal policies such as increasing government spending on social welfare benefits and pensions, changes in legislation to increase the awareness of legal rights to equal treatment, as well as improved incentives for females to engage in entrepreneurship.
The IMF said it would continue to contribute to enhance the analysis of the macroeconomic effects of gender inequality, while working with other international financial institutions such as the World Bank to improve the access of education in developing countries.
“The challenges of growth, job creation, and inclusion are closely intertwined. While growth and stability are necessary to give women the opportunities they need, women’s participation in the labour market is also a part of the growth and stability equation,” wrote the report.
“Women make up a little over half the world’s population, but their contribution to measured economic activity, growth, and well-being is far below its potential, with serious macroeconomic consequences…. Implementing policies that remove labour market distortions and create a level playing field for all will give women the opportunity to develop their potential and to participate in economic life more visibly.”
From: http://www.economywatch.com/news/progress-gender-equality-imf.24-09.html
Les femmes vont sauver l’économie mondiale, selon le FMI

Le FMI publie une note de trente pages sur la place des femmes dans l’économie mondiale. Si le travail des femmes était encouragé dans les pays développés et émergents, il constituerait un formidable tremplin de croissance, écrivent les experts du Fonds.
Alors que la Réserve fédérale américaine, la Fed, a de fortes chances d’être dirigée par une femme, en la personne de Janet Yellen, le Fonds monétaire international, dont la directrice générale est comme chacun sait Christine Lagarde, publie une note de trente pages sur la place des femmes dans l’économie mondiale. «Les femmes, le travail et l’économie; les gains macroéconomiques (à attendre) d’une égalité des sexes»: si le titre est banal, la ligne directrice est plus originale: à peu près tous les défis socio-économiques actuels pourraient être résolus par une meilleure intégration du deuxième sexe dans la vie économique officielle. Des problèmes de financement des retraites à la stabilité des marchés financiers, la face du monde en serait changée.
Le constat établi par un groupe de huit économistes, des deux sexes, n’est pas vraiment original: «les femmes constituent un peu plus de la moitié de la population mondiale, mais leur contribution aux chiffres d’activité, de croissance et de bien-être économiques est nettement inférieur à leur potentiel», nous rappelle-t-on. C’est pratiquement les termes de Mao Tsé-Toung: «les femmes peuvent soutenir la moitié du ciel», avait déclaré le fondateur de la Chine communiste, dès les années 1950.
Les disparités varient énormément d’une région à l’autre
Les femmes ne représentent actuellement que 40% de la force du travail de l’économie mondiale, du moins dans ses structures officielles, car leur participation au «secteur informel» est bien supérieure. Sans compter bien sûr le «travail non payé», autrement dit les soins ménagers, pour lesquels elles consacrent deux heures et demie de plus chaque jour que les hommes. Ces chiffres émanent notamment de l’Organisation internationale du travail.
Les disparités varient certes énormément d’une région à l’autre. L’Asie de l’Est, en particulier, se distingue par un taux de participation féminine de 63% au marché du travail contre 21% au Moyen-Orient et dans l’Afrique du Nord. Au sein des pays de l’OCDE, les écarts sont également importants. Le FMI considère que le Japon pourrait gagner 0,25% de croissance économique potentielle supplémentaire par an si l’intégration de son personnel féminin était similaire à celui des autres pays du G7. De quoi résoudre pour une bonne part les problèmes de retraites des Japonais. Et aux États-Unis eux-mêmes, il suffirait que les femmes travaillent autant que les hommes (sur le marché officiel s’entend) pour que le PIB augmente de 5%, le gain pouvant atteindre 12% dans les Émirats arabes et même 34% en Égypte.
Moins de volatilité sur les marchés
Le FMI passe en revue pratiquement tous les facteurs d’inégalité: salaires, participation aux postes de haute responsabilité dans les entreprises (outre-Atlantique, seulement 4% des CEO des 500 grandes entreprises de l’indice Standard and Poor’s sont des représentantes du beau sexe).
Hommes et femmes ont vécu assez différemment la grande récession de 2007-2009: aux États-Unis elles ont été beaucoup moins frappées par le chômage dans la mesure où 80% d’entre elles travaillent dans les secteurs de services, qui eux-mêmes ont été moins atteints que l’industrie. Dans les pays émergents, et notamment en Amérique latine, c’est exactement le contraire: au Mexique 70% des chômeurs supplémentaires étaient des femmes.
Les experts de Washington présentent un échantillon de remèdes très large, de l’éducation qui reste insuffisante dans les pays en développement, à la fiscalité dissuasive dans les pays riches, car la progressivité de l’impôt sur le revenu peut être une incitation à rester au foyer.
Les féministes n’apprendront pas grand-chose dans cette note de synthèse, qui est le fruit d’une centaine d’études d’économistes, dont certaines démontrent l’effet bienfaisant à attendre d’une plus grande participation des femmes aux marchés financiers: ils perdraient ainsi une part de leur volatilité excessive, la gent féminine étant moins portées aux excès et au court-termisme. Il n’en faut pas moins saluer la conversion du FMI à la cause des femmes: Christine Lagarde, qui a accédé à la direction générale du Fonds à l’été 2011, a le sens de la famille.
Conference on working women in Egypt and their role in political participation and economic development
مؤتمر يناقش أحقية المرأة العاملة في المشاركة السياسية

جانب من المتدربات بمركز التدريب المهني- صورة لأصوات مصرية
ينظم الاتحاد العام لنقابات عمال مصر بمشاركة المجلس القومي للمرأة الخميس المقبل مؤتمره الأول للمرأة العاملة لبحث دور المرأة العاملة في المشاركة السياسية والتنمية الاقتصادية والاجتماعية
وقالت سحر عثمان، سكرتير المرأة العاملة والطفل باتحاد العمال، إن المؤتمر سيناقش أوراق عمل حول أحقية عاملات مصر اللاتي يمثلن 40% من قوة العمل، التي تقدر بنحو 25 مليون عامل وعاملة
وأكدت عثمان على أحقية المرأة العاملة فى المشاركة السياسية وإبداء الرأي فى مواد الدستور، وأحقيتهن فى التمثيل داخل المجالس النيابية، والشعبية المنتخبة دون تمييز، مشيرة إلى أهمية تعميق دورهن الاجتماعي وفي الأنشطة التي تساهم في خدمة المجتمع
وأشارت سكرتير المرأة العاملة والطفل إلى أن المؤتمر سيبحث التشريعات الخاصة بعمل المرأة وتوفير العمل اللائق لها وفقا لما نصت عليه التشريعات الوطنية واتفاقيات العمل الدولية
ويحضر المؤتمر سكينة فؤاد مستشار رئيس الجمهورية لشؤون المرأة، والمستشارة تهاني الجبالي نائب رئيس المحكمة الدستورية العليا سابقا، وعدد من النقابيات والجهات المعنية بقضايا المرأة
From: http://www.aswatmasriya.com/news/view.aspx?id=f2821ee1-9d11-41af-87e1-db47a0649599
Women and men in family farming – recognizing their contributions and challenges

- ©FAO/Antonello Proto / FAO
Family farming and smallholder farming are an important basis for sustainable food production throughout the world. While family farms tend to be highly efficient in terms of agricultural productivity per unit of land, those that produce on a small or medium scale have limited bargaining power and capacity to defend their interests in food markets.
Beyond an agricultural model, family farming is a way of life, where both men and women have different roles and responsibilities. As elsewhere, what men and women do and are responsible for is largely determined by what is socially considered acceptable. In many cultures, men serve more often as managers – making decisions about what crops to plant, how much land to use, whether to make by-products and where to sell the food. Their tasks on the family farm can also include preparing the soil for planting and harvesting, while women usually do the planting, weeding and post-harvest processing. It is the combination of men’s and women’s efforts that make family farming work.
The challenges family farmers, especially women, face also include the lack of a clear line to divide family life and work. National data from a number of countries show that most unpaid family farmers are women, who also work longer hours than men when both agricultural work and household chores are counted.
Family farmers, who tend to be unsalaried workers, miss out on benefits, such as retirement, maternity leave and child care. And here women face greater disadvantages. Female managers of family farms tend to own less land and livestock than their male counterparts, and have less access to financial credit and services, markets to sell their products and time-saving technology. Climate change, food price volatility and economic globalization also create difficulties for family farms.
To highlight the important contribution that family farming and smallholder farming can make to food security and poverty eradication, the year 2014 was named the International Year of Family Farming by the UN. “FAO and partners will hold consultations, encouraging countries to adoption policies that support family farmers with social protection programmes and rural services, including medical care and agricultural extension and training,” says Ana Paula Dela O Campos, FAO Gender Policy Officer. “If agricultural policies are designed to respond to both women’s and men’s needs and consider their roles in family agriculture,” she explains, “they will be in a stronger position to increase agricultural production and reduce rural poverty.”
What is family farming? Family farming, or family agriculture, is a means of organizing agricultural, forestry, fisheries, pastoral and aquaculture production, which is managed and operated by a family and predominantly reliant on family labour, that of both women and men. The family and the farm are linked, co-evolve and combine economic, environmental, reproductive, social and cultural functions.
From: http://www.fao.org/gender/gender-home/gender-insight/gender-insightdet/en/c/195767/
Parental leave in France: adoption by the Senate of a draft bill on gender equality

Le Sénat a adopté en première lecture, dans la nuit de mardi à mercredi, le projet de loi sur l’égalité des femmes et des hommes, dont la mesure phare, la réforme du congé parental, est destinée à inciter davantage de pères à le prendre.
L’ensemble de la gauche et les centristes de l’UDI-UC ont voté à main levée pour le texte, l’UMP seul se prononçant contre.
“L’UMP ne voit pas dans ce projet de loi la grande loi-cadre sur l’égalité femmes-hommes que vous annonciez”, a justifié André Reichardt. “Le groupe UMP n’a pas obtenu satisfaction sur ses amendements.
Muguette Dini (UDI-UC) a souligné pour sa part la qualité “remarquable” des débats. Si elle est satisfaite du volet consacré a la lutte contre les violences faites aux femmes, elle s’est déclarée moins convaincue par la partie congé parental.
Catherine Tasca (PS) a parlé de “première manche” “puisque bien des objectifs de ce texte ne seront réalisés que si nous progressons de manière déterminée en matière d’égalité salariale”.
“Nous ne sommes pas là pour mener la guerre des sexes: nous avons la responsabilité historique d’accélérer sur notre route vers l’égalité”, avait annoncé la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem en présentant le texte.
Une garantie contre les impayés des pensions alimentaires
Avec la réforme du congé parental, actuellement pris à 97% par les femmes, le gouvernement veut s’attaquer à “l’inégale répartition des responsabilités parentales” et lutter contre l’éloignement des mères du marché du travail.
A partir du 1er juillet 2014, les parents d’un seul enfant, qui ont aujourd’hui droit à six mois de congé, pourront prendre six mois de plus, à condition que ce soit le second parent qui en bénéficie. A partir de deux enfants, la durée du congé restera de trois ans à condition que six mois soient pris par le second parent, sinon elle sera raccourcie à deux ans et demi.
Une garantie contre les impayés des pensions alimentaires
Le gouvernement escompte que le nombre d’hommes en congé parental passera de 18.000 actuellement à 100.000 d’ici la fin du quinquennat.
Les sénateurs ont également donné leur feu vert à l’expérimentation d’un mécanisme de garantie contre les impayés de pensions alimentaires dans les Caisses d’allocations familiales (CAF) d’une dizaine de départements. La CAF se substituera au parent défaillant dès le premier mois pour verser une allocation de soutien familial, puis elle se retournera contre le débiteur. On estime que 40% des pensions alimentaires ne sont pas versées, ou ne le sont que partiellement.
Le dispositif de l’ordonnance de protection des femmes contre les violences sera renforcé: durée maximale portée de quatre à six mois, délivrance plus rapide. Le principe du maintien de la victime de violences dans le logement du couple et de l’éviction du conjoint violent sera posé. La médiation pénale ne sera possible que si la victime en fait la demande.
Les téléphones de “grande urgence”, destinés à alerter la police en cas de menace par le conjoint violent, seront généralisés.
La justice pourra condamner le conjoint violent à suivre à ses frais un stage de “responsabilisation”, pour lutter contre la récidive.
De leur côté, les entreprises condamnées pour discrimination ou non-respect des dispositions en matière d’égalité professionnelle ne pourront pas soumissionner aux marchés publics, une disposition vivement combattue par l’UMP.
Les sénateurs ont aussi interdit les concours de beauté pour les enfants de moins de 16 ans, les concours de “mini-miss”, en adoptant un amendement de la centriste Chantal Jouanno qui prévoit une sanction de deux ans d’emprisonnement et 30.000 d’amendes pour les personnes qui organisent ces concours.
Ils ont adopté un amendement RDSE (à majorité PRG) prévoyant “de privilégier dans l’intérêt des enfants la résidence alternée quand c’est possible” en cas de divorce des parents, alors que cette garde est généralement confiée aux femmes seules.
Parmi les autres mesures figure le doublement des sanctions financières à l’égard des partis politiques ne respectant pas les objectifs de parité à partir des législatives de 2017. D’autres mesures ont trait notamment à la parité dans les instances sportives ou à l’image de la femme dans les médias audiovisuels.
From: http://fr.news.yahoo.com/s%C3%A9nat-vote-r%C3%A9forme-cong%C3%A9-parental-141452417.html
Making the Invisible Visible: Valuing women’s work and challenging gender bias in agriculture and resource rights
Wednesday, September 4, 2013
Women’s Earth Alliance

Yashoda is slowly stepping into a leadership role in her community |
“Sometimes I wonder why I work so hard when the land is not on my name,” Yashoda continues. We are on a small family farm, meeting women farmers, who share how gender discrimination defines how women’s immense contribution to agriculture is often overlooked and undermined. Gender inequalities also erode women’s ability to access and manage land and other productive resources and pose as a significant barrier to promoting their economic security and self reliance.

Women farmers are learning about the importance of seed saving of native crops during drought conditions |

Veena Hassan, far left, believes that women need to embrace their leadership at, both, the individual and community level |
Les femmes repoussées au foyer après la fin d’un CDD
Le Nouvel Observateur avec AFP
Publié le 30-08-2013
En 1991, 59% des femmes avançaient des “raisons personnelles” pour rester au foyer. La raison majoritaire est devenue la fin d’un CDD.
Une femme coupe des tomates chez elle – illustration (SUPERSTOCK/SIPA).
Le premier motif invoqué par les femmes ayant cessé de travailler pour rester à la maison est la fin d’un contrat précaire alors qu’il y a 20 ans les raisons personnelles primaient, selon une étude de l’Insee publiée vendredi 30 août.
L’Institut national de la statistique et des études économiques estime à 2,1 millions le nombre de femmes au foyer en 2011, contre 3,5 millions en 1991. Soit une femme en couple sur cinq au lieu d’une sur trois vingt ans plus tôt.
Une femme au foyer est, selon la définition de l’Insee, une femme de 20 à 59 ans, non étudiante, vivant en couple et inactive. Les femmes vivant seules sont exclues du champ.
En 2011, les femmes au foyer sont plus diplômées qu’il y a vingt ans mais toujours moins que les mères en activité, constate l’étude, qui exploite les enquêtes Emploi menées chaque trimestre auprès d’un échantillon de 100.000 personnes.
En cause, la fin d’un CDD
Elles ont huit fois sur dix (79%) déjà travaillé dans le passé, une proportion proche de celle de 1991 (76%). En revanche, “Les motifs de cessation d’activité ont sensiblement évolué”, souligne l’Institut.
En 1991, 59% des femmes avançaient des “raisons personnelles”. Elles ne sont plus que 21% en 2011 et “la raison majoritaire est devenue la fin d’un CDD”.
Ce motif de fin de contrat à durée déterminée est invoqué par 35% des femmes, contre 10% en 1991. 11% des femmes expliquent aussi leur retrait de la vie active par un licenciement économique (contre 4% en 1991).
Le passage par le chômage, la conjoncture économique “moins favorable” fait que “certaines femmes peuvent se décourager: ne recherchant plus véritablement d’emploi, elles deviennent alors inactives”, souligne l’Insee.
Mais c’est un “ressenti” et “il est parfois difficile de démêler l’effet de la situation sur le marché du travail des choix personnels”, explique une enquêtrice à l’AFP.
Les interruptions vont “souvent” de pair avec l’arrivée d’un enfant mais 43% des femmes au foyer en 2011 n’avaient pas (ou plus) d’enfants mineurs encore à la maison, relève encore l’Insee.
30% des femmes à temps partiel
Une deuxième étude publiée vendredi par l’Insee compare les taux d’emploi des hommes et des femmes.
Entre 2003 et 2011, cet écart se resserre mais il reste important. Ainsi, en 2011, 67% des femmes étaient en emploi contre 76% des hommes. La proportion de femmes augmente d’un point sur la période tandis que celle des hommes diminue de 3.
L’écart grimpe de 9 à 15 points si l’on tient compte du temps travaillé. Recalculé en équivalent temps plein, le taux d’emploi était alors en 2011 de 59% pour les femmes contre 74% pour les hommes.
Ce taux, explique l’Insee, donne une vision plus complète de la situation du marché du travail où 30% des femmes sont à temps partiel, contre 6% des hommes seulement.
En équivalent temps plein, le taux d’emploi des femmes au foyer de moins de 30 ans et sans diplôme tombe à 29%.